lundi 10 janvier 2011

Vivre, c'est ne pas mentir

Alphonse Allais (1854-1905)
Vivre, c’est ne pas mentir. Le beau mensonge que celui de croire que tout va bien, que l’on a toute la vie devant soi, que la mort ne nous concerne pas, que l’on est éternel! Pour la plupart d’entre nous, vivre, c’est toujours plus ou moins mentir, se mentir à soi-même, c’est-à-dire, refuser de voir la vérité en face. Alors on vit comme si on n’allait jamais mourir. Cicéron disait : « Philosopher, c’est apprendre à mourir. » Ne pourrait-on pas dire, de manière générale, que vivre, c’est aussi apprendre à mourir?

Il ne faut pas craindre la mort. Car mourir, c’est tout simplement partir, s’en aller. Si la mort nous angoisse tant, c’est que l’on ignore où l’on s’en va. L’adage bien connu : « Partir, c’est mourir un peu », pourrait servir d’amorce à notre réflexion, nous rassurer face à l’éventualité de notre propre mort, peut-être même nous exhorter à vivre mieux, à vivre plus intensément?

Pour pousser plus loin la réflexion, on pourra également s’inspirer de cette citation d’Alphonse Allais : « Partir, c’est mourir un peu, mais mourir, c’est partir beaucoup. »

Vivre, c’est ne pas mentir. Bref, tout le contraire d’écrire.

1 commentaire:

  1. « Partir, c’est mourir un peu, mais mourir, c’est partir beaucoup. » dis-tu, comme Alphonse Allais. Alfred de Musset disait, lui : « Je ne sais où va mon chemin, mais je marche mieux quand ma main serre la tienne. » Alors je pars avec toi, pour longtemps, on ira loin.

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