mardi 4 janvier 2011

Il pleut des écureuils

Golconde, 1953, René Magritte (1898-1967)
Je me suis levé ce matin avec cette drôle de pensée. Je fumais tranquillement sur le balcon lorsque la chose s’est produite. Je me disais : s’il pleuvait des écureuils, il me semble que je me sentirais moins déprimé.
J’imaginais le tableau : des milliers d’écureuils roulés en boule qui tombaient du ciel en cascade, comme de grosses balles de neige de fourrure. Une grande douceur et une paix souveraine émanaient de la scène.
Certains matins, je me dis que je l’ai échappé belle : à 53 ans, je ne suis toujours pas devenu un homme.
J’ai déjà écrit ailleurs : Les écureuils ne sont pas des oiseaux et pourtant ils volent. J’ai pensé aussi que des écureuils avec du vernis à ongles rose aux quatre pattes, ce ne serait pas mal non plus.

3 commentaires:

  1. « Certains matins, je me dis que je l’ai échappé belle : à 53 ans, je ne suis toujours pas devenu un homme ».

    Si tu étais devenu un homme, tu serais romantique, ce qui aurait été très ennuyeux.

    Pierre x

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  2. Bonjour Pierre,

    Tu as « mille fois raison ». Au fait, que devient Diane Tell?

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  3. N'as-tu pas aussi écrit ceci : "Les arbres marchent quand nous les aimons". Alors, souhaitons que la prochaine pluie d'écureuils soit sur une forêt. Ainsi, ils se déposeront sur les branches des arbres et se mettront à chanter comme des oiseaux. Les arbres seront ravis de tant d'amour et se mettront à marcher, jusqu'à nous, peut-être.

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